Enquête sur les perceptions des droits de l’enfant et la participation auprès des futurs professionnels en lien avec l’enfance dans la Grande Région

Comment sont perçus les Droits de l’Enfant par celles et ceux qui ont pour vocation de travailler avec les mineurs ? En Grande Région, une enquête a été réalisée auprès de 789 étudiant·e·s  afin de dresser un état des lieux de leurs connaissances, de leurs représentations et de leurs besoins de formation.  

Les droits de l’enfant, trop peu présents dans les cursus ?

Près de 800 futur·e·s professionnel·le·s de la Grande Région (Allemagne, Belgique, France et Luxembourg) ont été invité·e·s à compléter un questionnaire. 

Une grande majorité des répondant·e·s avaient entre 18 et 39 ans. Les filières d’études représentées étaient celles de l’éducation, du social, du droit, de la santé, du socio-éducatif et de la psychologie.  

Cette enquête a permis d’observer que 68% des répondant·e·s avaient déjà entendu parler de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE). Cependant, ils l’évaluent leur connaissance de ces droits à une moyenne de 4,3 sur 10…  

Aussi, de manière globale, dans la Grande Région, les étudiant·e·s interrogé·e·s estiment que la formation reçue dans leur cursus actuel en matière de droits de l’enfant est insuffisante (moyenne de 3,95 sur 10). 

Les droits de l’enfant et les idées reçues

«Les enfants ont des droits mais d’abord des devoirs ! » ”C’est dans les pays pauvres que les droits de l’enfant ne sont pas respectés”,  Il y a une convention des droits humains, il n’est pas nécessaire d’en faire une pour les enfants”, “Il est important de mettre en œuvre les droits de l’enfant avec les adultes”… Voici quelques idées reçues qui circulent sur les droits de l’enfant et qui ont été identifiées par la ligue des droits humains. 

Les participants et participantes ont   été amené·e·s à exprimer leur accord ou  leur désaccord  par rapport à celles-ci et par rapport à deux recommandations identifiées par la Ligue des Droits Humains.  

Il est ainsi apparu que le fait d’être dans une année d’études supérieure et d’être une fille est associé à des meilleures représentations subjectives des droits de l’enfant et de la participation.  

Une base de travail utile

Téléchargeables en marge de cet article, ces résultats constitueront une base d’information précieuse pour les recommandations des livres blancs ainsi que pour le développement d’outils de formation visés par le projet Interreg Grande Région CAPACITI !