Impliquer des jeunes dans un projet européen et se pencher sur l’organisation d’un séminaire pour permettre de recueillir la parole des enfants de 0 à 3 ans, cela figurait parmi les points abordés lors du quatrième comité de pilotage du projet CAPACITI.
Le projet CAPACITI aura bientôt un an. Depuis plusieurs mois, huit partenaires financés et quinze partenaires de soutien échangent et travaillent sur la participation, la place et le pouvoir d’action des enfants dans la promotion de leurs droits. Ce 12 décembre, les partenaires du projet se sont réunis pour faire le point lors de leur quatrième comité de suivi du projet.
Un nouveau partenaire sous le sapin
Ce comité a été l’occasion de mettre en lumière INVEO Care, venu s’ajouter à la liste des partenaires méthodologiques.
Actif sur l’ensemble de la Sarre allemande – mais également amené à intervenir en France ou au Luxembourg – INVEO Care s’investit dans plusieurs domaines d’activités :
- L’aide à la réadaptation
- La sociothérapie
- La psychiatrie sociale
- Les interventions précoces
Grâce à son expertise transfrontalière, particulièrement utile pour les familles naviguant entre les différents systèmes de santé de pays différents, INVEO Care apportera une richesse supplémentaire au projet en partageant son expérience terrain.
Récolter l’opinion des très jeunes enfants
Même en dessous de trois ans, il doit être possible d’être entendu. Les acteurs du projet ont l’ambition de démarrer l’année 2025 par l’organisation d’un séminaire. Le thème de ce dernier : récolter l’opinion des enfants de 0 à 3 ans.
A terme, cela constituera une ressource précieuse pour la suite du projet. Plusieurs intervenants et intervenantes ont déjà été confirmés pour cette rencontre qui se déroulera lors du mois de mars.
Ce séminaire pourrait en outre être (ré)utilisé comme outil de formation par la suite. L’avis des très jeunes enfants compte aussi.
Des partenaires impliqués dans… l’implication des jeunes
La participation des jeunes est une boussole essentielle pour CAPACITI. Lors de la réunion, les partenaires ont brainstormé en sous-groupes pour réfléchir aux moyens d’impliquer encore davantage les enfants et les adolescents dans le projet.
Parmi les idées évoquées :
- Créer des conseils
- Intégrer des groupes d’accompagnement pour la conception d’outils ;
- Proposer à des jeunes de devenir « co-chercheurs ».
Ces propositions placent les jeunes au centre du processus, en tant qu’acteurs à part entière.
Conclusion
Cet après-midi a ainsi vu fleurir de nombreuses idées et propositions pour ce projet porteur de sens. 2024, qui était la 35e année de l’adoption de la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE), se clôture ainsi sur les notes inspirantes de cet après-midi productif.
Vivement 2025 pour voir ce projet continuer de grandir et de mobiliser tant les jeunes que les institutions autour de cet enjeu important qu’est celui de l’exercice de leurs droits.